LE VIEUX MOUCHEUR 

Le Tractodenoel

 

 

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Un appareil original et polyvalent utile dans la construction des cannes et la confection des mouches 

Ce « truc » est mis gracieusement à la disposition des internautes qui peuvent librement copier le modèle à la condition expresse que, d’aucune manière, il n’en soit fait une utilisation commerciale ou lucrative.

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02_TractoDenoel-B_Details.jpg (122682 octets)

1 - Conception d'ensemble et cotes

2 -  Détails et cotes

Utilisation principale

Le chauffage des six baguettes de bambou constituant l’hexagone d’une canne en bambou refendu peut être réalisé de différentes manières plus ou moins pratiques et à l’efficacité plus ou moins grande.

 L’un des procédés (le plus sur et aux résultats les plus constants) consiste à utiliser le four électrique inventé par Serge BODEAU  (cf.  « La canne à mouche » de J. DE LESPINAY pages 57 à 59). Ce four est constitué d’un tube de cuivre gainé de résistances chauffantes que les six baguettes provisoirement assemblées en hexagone vont traverser d’un bout à l’autre à vitesse constante et à une température contrôlée.

Ce chauffage a pour but de sécher le « bambou cru » et de lui faire acquérir les propriétés mécaniques recherchées. Il devient ce qu’il est convenu d’appeler du « bambou trempé ».

Pour faire traverser le four à l’ébauche de canne, chaque constructeur a son « truc ». En guise d’entraîneur, le Vieux Moucheur a utilisé pendant plusieurs années un moteur de barbecue bricolé.

L’expérience et quelques déboires aidant, il a soumis à un gendre-ingénieur-pêcheur une sorte de cahier des charges mentionnant notamment un « tracteur de canne » :
·       
Fonctionnant sur secteur monophasé en 220 volts
·       
Compact, débrayable avec inverseur marche avant et arrière
·       
Vitesse de transfert d’ébauches de 180 cm à raison de 6 à 7 cm/minute à travers un four de 2 mètres de long 

A partir du schéma de principe de la figure 1  a été conçu et réalisé le « Tractodenoël » dont les détails de conception sont donnés en figure 2.
Les fournitures nécessaires sont
·       
Un motoréducteur synchrone  2 sens de marche 0.98 w  - 1 tour/minute (Référence Crouzet 82 524 016 )
·        Un condensateur  (Référence Crouzet  26 231 941 )

Les autres fournitures restent du domaine du bricolage : équerres prélevées sur des chutes de montant de porte alu, ronds de métal ou de Delrin à usiner au tour à métaux. etc .

Le montage électrique est identique à celui du Rotovernisseur de la rubrique "Trucs et astuces"

Les photos 3 à 10 montrent une vue d’ensemble et les détails les plus significatifs de l’appareil.

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04_TractoDenoel_0444.JPG (232347 octets)

05_TractoDenoel_0424.JPG (319659 octets)

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3 – Vue d’ensemble

4- vue arrière

5 – Rotor embrayé

6 – Avant du rotor embrayé

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08_TractoDenoel_0439.JPG (293560 octets)

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7 – Arrière du rotor embrayé

8 – Rotor débrayé

9 – Avant du rotor débrayé

10 – Arrière du rotor débrayé

L’utilisation de cette petite machine très pratique consiste dans un premier temps à entraîner l’ébauche de canne au travers du four. Dans la suite du processus, elle sortira la canne terminée de son bain de vernissage. Tout cela à la vitesse constante et contrôlée de 7cm/minute : montée, descente, arrêts-égouttage etc... 

Il est à noter que la traction s’effectue perpendiculairement à l’axe de rotation et que la ficelle s’enroule au fur et à mesure dans le filetage du rotor . La capacité d’enroulement du modèle est ici de 5 mètres. La ficelle de lin utilisée ici est dite « ficelle à rôti » résistant à une température bien supérieure à celle nécessaire à la trempe du bambou. 

Autres utilisations

Pour une utilisation demandant une rotation dans l’axe, le « tractodenoël » peut recevoir deux accessoires complémentaires (photos 11 à 14) : un dispositif de fixation sur l’axe et un accessoire accroche-mouche. Les mêmes que ceux du rotovernisseur mais à un diamètre un peu plus faible (8 cm au lieu de 10 cm). 

11_TractoDenoel_vernisseur (1).JPG (182231 octets)

12_TractoDenoel_vernisseur (2).JPG (139340 octets)

13_TractoDenoel_vernisseur (3).JPG (156022 octets)

14_TractoDenoel_vernisseur (4).JPG (172387 octets)

11 – Vue d’ensemble

12 – Avant du dispositif de fixation

13 -  Arrière du dispositif de fixation

14 – Sèche-mouches

On obtient ainsi deux appareils en un et la possibilité de l’utiliser aux mêmes usages que le « Rotovernisseur » (séchage de nymphes ou de mouches de mer à l’époxy, ligaturage des anneaux de canne, vernissage et séchage des ligatures etc..). mais à vitesse moindre, 1 tour/minute au lieu des 5 tours/minute de ce dernier.

 

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