Le Tractodenoel
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ãplg Un appareil original et polyvalent utile dans la construction des cannes et la confection des mouches Ce « truc » est mis gracieusement à la disposition des internautes qui peuvent librement copier le modèle à la condition expresse que, d’aucune manière, il n’en soit fait une utilisation commerciale ou lucrative.
Utilisation principaleLe chauffage des six baguettes de bambou constituant l’hexagone
d’une canne en bambou refendu peut être réalisé de différentes manières
plus ou moins pratiques et à l’efficacité plus ou moins grande.
L’un des procédés (le plus sur et aux résultats les plus constants) consiste à utiliser le four électrique inventé par Serge BODEAU (cf. « La canne à mouche » de J. DE LESPINAY pages 57 à 59). Ce four est constitué d’un tube de cuivre gainé de résistances chauffantes que les six baguettes provisoirement assemblées en hexagone vont traverser d’un bout à l’autre à vitesse constante et à une température contrôlée. Ce chauffage a pour but de sécher le « bambou cru » et de lui faire acquérir les propriétés mécaniques recherchées. Il devient ce qu’il est convenu d’appeler du « bambou trempé ». Pour faire traverser le four à l’ébauche de canne, chaque constructeur a son « truc ». En guise d’entraîneur, le Vieux Moucheur a utilisé pendant plusieurs années un moteur de barbecue bricolé. L’expérience et quelques déboires aidant, il a soumis
à un gendre-ingénieur-pêcheur une sorte de cahier des charges mentionnant
notamment un « tracteur de canne » : A partir du schéma de principe
de la figure 1 a été conçu et réalisé
le « Tractodenoël » dont les détails de conception sont donnés en
figure 2. Les autres fournitures restent
du domaine du bricolage : équerres prélevées sur des chutes de montant
de porte alu, ronds de métal ou de Delrin à usiner au tour à métaux. etc . Le montage électrique est identique à celui du Rotovernisseur de la rubrique "Trucs et astuces" Les photos 3 à 10 montrent une
vue d’ensemble et les détails les plus significatifs de l’appareil.
L’utilisation de cette petite
machine très pratique consiste dans un premier temps à entraîner l’ébauche
de canne au travers du four. Dans la suite du processus, elle sortira la canne
terminée de son bain de vernissage. Tout cela à la vitesse constante et contrôlée
de 7cm/minute : montée, descente, arrêts-égouttage etc... Il est à noter que la traction
s’effectue perpendiculairement à l’axe de rotation et que la ficelle
s’enroule au fur et à mesure dans le filetage du rotor . La capacité
d’enroulement du modèle est ici de 5 mètres. La ficelle de lin utilisée ici
est dite « ficelle à rôti » résistant à une température bien
supérieure à celle nécessaire à la trempe du bambou. Autres utilisations Pour une utilisation demandant
une rotation dans l’axe, le « tractodenoël » peut recevoir deux
accessoires complémentaires (photos 11 à 14) : un dispositif de fixation
sur l’axe et un accessoire accroche-mouche. Les mêmes que ceux du
rotovernisseur mais à un diamètre un peu plus faible (8 cm au lieu de 10 cm).
On obtient ainsi deux appareils en un et la possibilité de l’utiliser aux mêmes usages que le « Rotovernisseur » (séchage de nymphes ou de mouches de mer à l’époxy, ligaturage des anneaux de canne, vernissage et séchage des ligatures etc..). mais à vitesse moindre, 1 tour/minute au lieu des 5 tours/minute de ce dernier.
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