LE VIEUX MOUCHEUR 

Les périodes de la lunaison

 

 

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POURQUOI DES PÉRIODES PLUS OU MOINS FAVORABLES DANS UNE MÊME LUNAISON

 Le parcours apparent de la Lune, c’est-à-dire vu de la Terre, s ’effectue selon une orbe elliptique en à peu près 28 jours.

Le parcours apparent du Soleil, c’est-à-dire vu de la Terre, semble décrire autour de la Terre une orbite elliptique à peu près circulaire en un peu plus de 365 jours. Cette trajectoire apparente s’appelle l’écliptique.

 

Il en découle que les orbites lunaire et solaire n’étant pas circulaires, leur distance à la Terre varie selon la position qu’ils occupent sur leur orbite.

 La « force résultante » ci-dessus (« force génératrice » dans le calcul des marées) est proportionnelle à la masse de l’astre et inversement proportionnelle au cube de sa distance à la Terre. Elle varie donc en fonction de la position des astres sur leur orbite. Cette variation peut atteindre 10% pour le Soleil et 30% pour la Lune. Elle se calcule pour chacun d’eux à l’aide de formules mathématiques sophistiquées.

 Pour simplifier, il suffit de savoir que le rapport de ces deux forces s’établit en moyenne à 2,15. En donnant à la « Force résultante Soleil » ou FS la valeur 1, on peut donner à la « force résultante Lune » ou FL la valeur relative de 2,15.

 Pour comprendre comment varie, en valeur relative, et sur une seule lunaison de quatre semaines la « force résultante composée du soleil et de la Lune » que nous appellerons «Attraction solunaire», il suffit de regarder le schéma ci-joint donnant la position du Soleil et de la Lune par rapport à la Terre lors des quatre phases notables de la lunaison.

  

 Sur une seule lunaison « l’attraction solunaire » ou AS, exprimée en valeur relative, varie ainsi :

  • Nouvelle Lune :     AS = 2,15 + 1                   = 3,15

  • Premier quartier :   AS²= 2,15² + 1² soit AS    = 2,37

  • Pleine Lune :          AS = 2,15 – 1                   = 1,15

  • Dernier quartier :    AS²= 2,15² + 1² soit AS    = 2,37

  • Nouvelle Lune suivante :                      AS       = 3,15

Ainsi « l’attraction solunaire » à l’indice 3,15 en Nouvelle Lune décroît jusqu’à 1,15 à la Pleine Lune pour remonter progressivement à 3,15 jusqu’à la Nouvelle Lune suivante.

 Ceci semble correspondre aux observations de Knight pour lequel les périodes les plus favorables se situaient entre le dernier et le premier quartier (indices 2,37<3,15>2,37) et la moins bonne période se situerait autour de la Pleine Lune (indices 2,37>1,15<2,37). Ce que beaucoup de pêcheurs ont pu observer eux-mêmes, la pêche étant souvent décevante à l’époque de la Pleine Lune

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