LE VIEUX MOUCHEUR 

Les périodes journalières

 

 

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POURQUOI DEUX PÉRIODES JOURNALIERES MAJEURES ET DEUX PÉRIODES MINEURES

Chaque point de la Terre est soumis à l’attraction gravitationnelle exercée par un astre déterminé (Lune, Soleil etc..) et de force différente pour chaque point du globe terrestre. Celles de la Lune et du Soleil peuvent être considérées comme significatives. Celles des autres astres ne le sont pas.

D’autre part, chaque point de la Terre subit une force centrifuge, identique en tous points du globe, due au mouvement orbital de la Terre autour du centre de gravité de l’ensemble Terre-astre (Lune, Soleil ou autre). Cette force centrifuge s’oppose à la force d’attraction gravitationnelle.

 

 Pour un corps situé au centre de la Terre, la force centrifuge s’oppose exactement et « annule » la force gravitationnelle. Mais ailleurs, à la surface de la terre notamment, il n’y a pas équilibre. Il y a donc une « force résultante ». Celle-ci est égale à la différence entre la force gravitationnelle exercée localement par l’astre en un point quelconque de la Terre et la force centrifuge de la Terre tournant autour de son axe.

 Au cours de la rotation de la Terre autour de l’axe des pôles, cette « résultante » varie. Elle est maximale lorsqu’en tournant sur elle-même, la Terre présente le méridien du lieu considéré de telle sorte que, journellement, l’astre y passe par le point le plus haut. Celui-ci varie selon  la saison : le Soleil est haut en été, bas en hiver et inversement pour la Lune. La résultante est minimale lorsque la direction de l’astre est à 90° de la verticale du lieu, c’est-à-dire approximativement à l’horizon à son lever ou à son coucher.

 Cette « force résultante » est appelée « force génératrice de la marée » dans le cadre du calcul des prédictions de marées qui fait intervenir non seulement ce paramètre mais aussi de nombreux autres.

 En résumé, du fait de la rotation journalière de la Terre autour de l’axe des pôles, il y a une variation quotidienne de la « force résultante » ci-dessus qui est minimale au lever de l’astre, maximale quand il passe à la verticale du lieu, minimale à son coucher, et maximale à nouveau quand il passera à la verticale inférieure du lieu. D’où journellement deux « périodes solunaires majeures » et deux périodes dites « mineures » dans les tables de KNIGHT. Ces périodes journalières sont parfois réduites à trois du fait que les horaires des tables sont exprimés en fonction d’un jour solaire terrestre de 24 heures et que le jour lunaire dure 24 H 50.

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